Goode Beach, Vancouver Peninsula
Organisation

Retour d’expérience sur le WHV Australie

Hello !

Il y a quelques jours, le 1er novembre, il y a 2 ans, on partait pour notre PVT en Australie. à l’occasion de cet anniversaire, je me suis dis qu’un article retour d’expérience sur le WHV pouvait être cool !

En discutant, je me suis rendu compte que beaucoup de personnes avaient envie d’expérimenter ce genre de chose, au moins une fois dans leur vie. Mais beaucoup n’osent pas, par peur. Peur de partir, peur de sortir de sa zone de confort, peur de perdre son travail, peur de laisser ses proches…
Ce que je comprend très bien, on s’est nous aussi posé des questions avant de partir, eu peur… On s’est très clairement demandé plusieurs fois « mais pourquoi on fait ça en fait ? » 😂.

sac a dos decathlon

Le plus dur, c’est de prendre la décision de partir. Une fois annoncée, la plupart de nos proches nous ont soutenu. Rares sont ceux qui n’ont pas été positifs en apprenant la nouvelle.
Mais bon, si tu pars, tu le fais pour toi, n’accorde pas trop d’importance à ce que pensent les autres.
S’ensuit toute l’organisation du voyage (j’ai fait un article sur ce sujet juste là) et enfin le grand jour. Et à partir de là, c’est que du kiff.

depart australie

Alors certes, tu auras des galères, c’est obligatoire. Mais que serait le voyage sans ces galères ? Ça serait ennuyeux et ça te permet d’avoir des anecdotes à raconter quand tu rentres !
Mais ces galères ça sera rien, par rapport à tout ce que tu vas vivre, voir, expérimenter. Ça va représenter une part minime de ton voyage. Le reste, ça ne sera que du positif.

Qu’est ce que ça m’a apporté, ces 6 mois de voyage ?

Ceux qui me connaissent, quand on leur a annoncé notre départ, m’ont dit : « Mais toi vivre dans une voiture, dans le bush ? Je te donne 1 mois après tu voudras rentrer 😂 ».
J’avoue que jusqu’ici, mes voyages c’était plutôt calme, genre hôtel (mais toujours avec des excursions organisées soi-même, les excursions tours-opérateurs non merci 🙅🏼‍♀️ – à part les circuits tout organisés où là t’as pas vraiment le choix).
Bref, j’aimais bien mon confort, mais c’est justement pour ça que je voulais aller en Australie. Pour changer ça et changer ma façon de voyager.

freecamp

Donc le premier point c’est que maintenant, je préfère organiser les choses moi même et le manque de confort ne me dérange pas plus que ça. En gros, maintenant c’est plus voyage backpack que all inclusive 😏.

L’Australie, ça m’a aussi appris que j’étais capable de plus. Il y a 3 ans, tu m’aurais dit que j’allais ramasser des pommes sous 35° toute la journée, en portant 15kg, dans la nature australienne (avec toutes les bêtes que tu imagines), j’aurais dit euuuuuuh non. Je m’en serais jamais cru capable. Et pourtant, j’ai fait ça pendant 2 mois (j’ai même conduit le vieux tracteur, eh ouais).
À Brisbane, j’ai fait de la débroussailleuse dans un champ avec 3 alpagas (et heureusement, on a pas vu de serpent !), du paillage dans des jardins en voyant des araignées (et en réussissant à ne pas hurler), j’ai coupé des branches d’arbres et balancé des morceaux de souches énormes dans un enclos spécial. Trucs que j’aurais jamais fait en France quoi.

Ça m’a aussi permis de me détacher un peu plus de l’opinion des gens. En France la mentalité n’est pas du tout la même. Ici, le jugement est facile, se plaindre est une seconde nature. Les Australiens se prennent tellement moins la tête. Tu sors habillé comme tu veux, tu te balades pieds nus dans la rue, tu as un problème au travail, c’est pas grave, tu vas surfer et tu règles ça le lendemain. J’étais carrément moins stressée là bas, tu peux me croire.

Bondi Beach, Sydney

Il y a aussi de belles rencontres, que ce soit avec les locaux ou d’autres backpackers. Personnellement on est toujours en contact avec certains d’entre eux.

Une chose est sûre, tu apprendras la débrouillardise car à l’autre bout du monde t’as pas beaucoup d’options quand il t’arrive une galère. Pas possible de se réfugier derrière papa/maman 😅 (vu le prix du billet c’est pas trop envisageable). Il faut improviser !

Enfin, tu amélioreras ton anglais et ça c’est plutôt cool pour ton futur professionnel. Perso, on a essayé d’éviter au max les français, pour justement ne pas parler français. On va pas se mentir, les français ont mauvaise réputation en Australie – certains à raison 🤦🏼‍♀️.

En gros, je souhaite à tout le monde de pouvoir vivre une telle expérience au moins une fois dans sa vie. Ça te fait évoluer et tu t’en souviendras toute ta vie. Si c’était à refaire, on changerait certainement quelques petites choses. Genre la voiture 😂 – ça a clairement fait partie de nos galères – mais on le referai sans hésiter !
Rien que pour les bébés koalas, ça vaut le coup ❤️.

bébé koala

Cet article est un peu brouillon… C‘est compliqué d’expliquer vraiment ce que ça m’a apporté et ce que je ressens en y repensant. Mais j’espère que ce retour d’expérience te conforteras dans l’idée de te lancer si tu hésites à partir en WHV en Australie ou ailleurs.
Très franchement, je n’ai pas rencontré beaucoup de personnes ayant eu une mauvaise expérience et très rarement eu de mauvais retour d’expérience sur un WHV (dans n’importe quel pays).

Alors fonce !

Cheers !

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